Le vent aigu de l'automne
qui siffle si fort et qui mord
la course dans le soir morne
de vos feuilles les grands ormes
mon coeur, ce frelon
qui bourdonne aux lys morts
les nuits de novembre
pensive où veille mon âme
assise frileusement à l'ombre
des pas lents sur la route
je tends l'oreille attentivement
vers ces pays d'occident
où s'endort doucement le soleil..
Marguerite
( En fond sonore midi :: Entre chien et loup )